2018-03-12 Programmation sans écran ou presque

Il est difficile de programmar sans écran, c’est tellement facile mais tellement abstrait. Pas facile de lancer l’imagination devant un écran alors que c’est si facile avec des objets physiques. Et puis les enfants ne devraient pas être exposés trop tôt aux écrans. Pour ma part, j’ai commencé la programmaiton à 10 ans. Je n’ai pas eu d’ordinateur avant cet âge. Je ne pense pas qu’il y ait un âge pour commencer à partir du moment où l’enfant est curieux et aime poser des questions. Apprendre à jouer aux échecs est à mon avis plus utile à six ans que la programmation elle-même. C’est un jeu sans écran.

Néanmoins, j’ai quand même cherché quelques approches pour apprendre la programmation et qui s’éloignent des écrans. La première est sans écran : torino (lire aussi With Project Torino, Microsoft creates a physical programming language inclusive of visually impaired children). Je ne suis pas persuadé qu’il faille à tout pris amener les enfants à sacvoir programmer très jeune, mais à réfléchir, à construire un raisonnement complexe, résoudre un énigme, certainement.

Le second projet, osmo allie tablette et objet physique. L’enfant ne touche pas la tablette, il ne fait que manipuler des objets physiques reliés à celle-ci. Le concept est assez abouti et se décline en plusieurs application. Celle sur la programmation ressemble beaucoup à Scratch mais on ne déplace plus les éléments à la souris mais avec ses mains. Je pense que ce type d’approche favorise le passage à une représentation abstraite de problèmes plus complexes.

04/29

Un dernier jeu que j’ai découvert et qui a l’air prometteur : On a testé… Nintendo Labo, un retour en enfance aussi jubilatoire que fugace. Les auteurs ont eu l’air de s’ennuyer après avoir essayé les différentes maquettes mais ils oublient de de dire que la partie la plus intéressante vient après, quand on a une idée pour assembler et créer son propre jeu à partir des briques proposées. Comme aux Lego ! J’ai passé plus de temps à construire mes propres vaisseaux spatiaux qu’à assembler ceux qu’on me proposait. C’est d’ailleurs ce que je n’aimais pas dans les légos StarWars où sortir du cadre proposé paraissait plus difficile tant l’imaginaire de la guerre des étoiles s’imposait à l’esprit.