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2017-04-07 Sherlock Holmes le détective des marginales

Même si je ne suis pas convaincu par la dernière saison, les premiers épisodes contiennent quelques séquences de déductions statistiques symbolisées par les incrustations à l'écran.

Le dessin animé Basil le détective livre aussi quelques séquences de réflexions intéressantes. Sherlock sait où on a le plus de chance de trouver un taxi à telle heure, le nombre de voyageurs problables dans telle zone de Londres, la durée de transport moyenne en fonction du traffic.

Sherlock se penche sur le corps d'une femme. Son manteau est mouillé et n'a pas eu le temps de sécher. La météo indique qu'il a plus au Sud de Londres il y a quelques heures. C'est comme si Sherlock faisait de la traingulation. Chaque indice réduit l'ensemble des possibilités à quelques unes. Plusieurs indices finissent par lui donner une image précise de la personne qu'il ausculte.

Pourquoi les lois marginales... Une personne regarde facebook tous les matins avant de partir au boulot. Si elle ne le fait pas un jour, c'est qu'il s'est peut-être passé quelque chose d'important le matin. Si on n'en sait pas plus, alors on utilise ce qu'on sait des gens en général, les lois marginales. Que les gens le matin ? Ils vont travailler. La personne en question a dû arriver en retard. On vérifie. C'est le cas. Lorsque Sherlock n'a pas assez d'indice, il fait des hypothèses en partant de que feraient les gens qui ressemblent au sujet de son enquête.


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Xavier Dupré