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big data, intelligence artificielle


2018-05-29 Aveu de médiocrité

Toujours pas de date de sortie du glyphosate : Rejet à l’Assemblée de l’inscription dans la loi de la date de sortie du glyphosate. D'après l'article, la solution doit d'abord exister avant de pouvoir inscrire cette date. J'interprète ce renoncement comme un aveu : l'assemblée pense que c'est impossible, que nous n'en sommes pas capables. Les oiseaux meurent, les abeilles disparaissent, les insectes sont au musée. C'est quand même un terrible aveu de médiocrité que de penser que nous n'en sommes pas capables.

J'ai choisi les maths mais je vais apprendre la biologie s'il le faut. Soyons honnête, le glyphosate est extrêmement nocif et c'est pour cela qu'il marche bien. Je doute que nous puissions un produit tout aussi efficace qui ne soit pas nocif. Ce produit détruit des plantes non désirées, il en va de même pour les pesticides qui tuent les insectes. Je doute que nous puissions mettre un jour un produit qui produisent les mêmes effets et qui ne soit pas nocif. Il pourrait être ciblé sur une espèce mais l'histoire montre que les plantes ou les insectes développent des résistances. A mon humble, la solution au glysphosate n'est pas que technique.

Les agriculteurs bio s'en sortent aussi voire mieux. Phrase entendue sur un étal de marché : Tout ce qu'il ne met pas dans les produits chimiques, il le dépensent en main d'oeuvre et ça marche très bien. Les produits bio ne sont pas nécessairement plus chers, ils sont produits en moins grandes quantités. La monoculture est pratique mais n'est pas aussi performante que la culture de plusieurs plantes sur la même parcelle. L'agriculture bio marque un coup d'arrêt aux entreprises comme Bayer ou Monsanto. Donc qui n'a pas le temps de s'adapter à ce changement en trois ans : les agriculteurs, les citoyens, l'industrie agrochimique ?

2018/07/28 : Ce reportage explique en six minutes ce que la politique propose de pire en matière de décision sur le long terme : Chlordécone : le scandale sanitaire expliqué en six minutes. Il est probable que les auteurs de ces mauvaises décisions ne soient jamais condamnés, ce qui n'incitera jamais ceux qui décident à réfléchir à deux fois. Une chose m'interpelle néanmoins et le reportage n'en parle pas bien que l'histoire se situe dans un environnement clos. La population a continué à répandre l'insectiside malgré les signes évidents reliant le produit aux effets très néfastes sur la santé, l'environnement et l'économie. Pourquoi ? Je me demande ce qui a éloigné chacun de prendre la seule décision avisée qui s'imposait, c'est-à-dire arrêter tout épandage d'insecticide. Une réponse vient du reportage Pollution industrielle : des particules et des hommes qui parle de la situation à Fos-sur-Mer. L'activité économique repose principalement sur des activités (29 sites Seveso) réparties autour de l'Etang de Berre. Le taux de cancer est deux fois plus élevé que la moyenne française, le taux de diabète également et les élus continuer de nier le problème dont la cause est, à écouter les scientifiques, une pollution liée aux usines à proximité. Les autorités ne mesurent pas les bonnes pollutions, restant volontairement aveugles à ce qui causent les cancers, à savoir les particules fines : samedi 18 novembre 2017par Jacques Monin Fos-sur-Mer : ces particules ultrafines et ultra dangereuses qu’on ne voyait pas, A Fos-sur-Mer, la "poussière noire" et les cancers. Dans cet article, A Fos-sur-Mer, « pourquoi tout le monde meurt d'un cancer ? », on comprend que la ville de Marseille implante les usines dont elle a besoin sur le territoire de Fos-sur-Mer dont elle a la gestion, un espace suffisamment loin pour qu'elle ne souffre pas de la pollution qu'elle impose à ses voisins. Il est difficile aussi de quitter un lieu où on travaille et où on est propriétaire mais c'est quand même sans doute ce que je ferais du jour au lendemain.


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Xavier Dupré