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agriculture, climat, économie, élection


2022-04-17 Quelqu'un a pensé à éteindre la lumière ?

L'article de Frédéric Gilli UN PAYS DÉBOUSSOLÉ : DES CARTES POUR MIEUX DÉBATTRE montre quelques cartes intéressantes pour comprendre la France. Je cite une phrase à propos du désarroi des jeunes qu'on entend lorsque ceux-ci s'expriment dans les émissions de radio ou de télévision : Ils ont voté Jean-Luc Mélenchon au premier tour : les 22 % les plus courtisés de l’élection présidentielle, S2 : Macron - Le Pen : a-t-on le droit de s'abstenir ?. Pour résumer, cela fait 20 ans qu'on nous parle de la mauvaise santé du climat, que le GIEC nous laisse trois ans pour agir et le premier tour des élections a éliminé tous les candidats qui se souciaient du climat. Et ce n'est pas la seule de leur préoccupation.

Le taux de pauvreté des jeunes atteint des niveaux (plus de 20 %) qui confinent à la maltraitance générationnelle. Plus largement, l’école n’assure plus non plus sa fonction historique d’égaliser les conditions de réussite de tous les enfants de la République. Elle est même devenue un facteur de reproduction et parfois d’aggravation des inégalités intergénérationnelles, accentuant le ressentiment de toute la population contre des élites perçues comme vivant dans un monde inaccessible et fermé sur lui-même.

L'Etat de la recherche française n'est pas mieux. Elle décroche depuis 2014. Et c'est pourtant un secteur qu'il ne faut pas négliger avant d'affronter tous les défis climatiques, y compris celui du nucléaire.

Le scandale Cambridge Analytica n'a pas fait disparaître l'utilisation des données à des fins électorales : (Complément d'enquête) Big Data : quand les politiques nous ciblent !. Certaines sociétés disposent de suffisamment de données sur une grande majorité de française pour connaître leurs habitudes de consommations, leurs lecteurs, leurs revenus, leurs coordonnées...

Une émission expose quelques stratégies pour éviter les embargo sur la Russie : Russie : les entreprises françaises tentent de limiter l’effet des sanctions. Cela laisse penser que les sanctions votées par les pays occidentaux ont peu d'effets sur le quotidien des Russes.

L'émission S2 : Poutine : faut-il rompre le dialogue ? se pose la question de savoir ce que serait les sorts des derniers habitants de Marioupol si l'armée Russe parvenait à conquérir la ville. Aucune des personnes présentes dans l'émission ne leur prédit une fin heureuse. Ils suggèrent même qu'il soit plus simple pour le pouvoir russe qu'ils soient morts et que cette mort soit mise en scène de façon à accuser l'armée ukrainien.

Une note légère pour terminer, Chocolat : de l'arbre à la tablette. Le cacaotier est 5 à 7 fois plus productif à l'état sauvage que dans un champ monoculture et gavé de produit. Le cacaotier aime être entouré d'un vanillier, d'un bananier... De fait, 94% de la production de cacao est bio.

Et si le futur président était d'extrême droite, je me demande comment il pourrait gouverner avec une assemblée, un sénat d'une autre majorité. Je ne suis pas sûr que le référandum lui donne un avis favorable. Marine Le Pen et l’Etat de droit : ce que les juristes disent de son projet de révision des institutions, De son côté, Macron cherche à séduire les électeurs de gauche avec un premier ministre chargé de la planification écologique : "Le combat du siècle" : à Marseille, Emmanuel Macron livre un plaidoyer pour l'écologie. A moins qu'il ne prépare déjà le terrain pour éviter l'élection d'une assemblée nationale beaucoup plus à gauche et écologiste que celle dont il dispose aujourd'hui. Il s'était pourtant donné les moyens d'agir avec la Convention Citoyenne dont les propositions ont été rarement reprises par le gouvernement actuel. J'écoute le débat Gabriel Attal - Jordan Bardella. C'est tout simplement inaudible, ce dont conviennent les journalistes menant le débat. Les propos sont souvent imprécis. Gabriel Attal revient sur les dispositions de blocage des prix sans préciser comment le gouvernement finance cette mesure. Quant à Jordan Bardella, les critiques, vinssent-elles d'un prix Nobel d'Economie, sont infondées, et sa réponse vient souvent sous la forme d'une critique. Et les journalistes ont décidé de passer très vite au sujet suivant plutôt que de s'engouffrer dans les contradictions. Mais aucun n'explique ce que serait sa vision de la France dans 5 ans. Il faudrait sans doute revisiter l'organisation d'une émission de débat politique. Pour finir : Une présidence avec Marine Le Pen serait une catastrophe économique, sociale et environnementale. Son bilan pour les européennes est plus que mitigé : Argent public : un rapport accuse Marine Le Pen de détournements, la justice saisie.


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Xavier Dupré