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2015-01-14 Grève des médecins, logiciels et économie

La grève des médecins fut assez singulière. D'après ce que j'en ai compris, les arguments ne portaient pas sur le bien-fondé de la loi mais sur son application. Gérer la complexité du système de remboursement a un coût principalement informatique. Les pharmaciens ont investi dans des ordinateurs, des logiciels. Mais ce qui envisageable à leur niveau ne l'est plus pour un médecin qui devrait dans le pire des cas gérer manuellement les interactions entre les différents acteurs pour être rétribué. A priori, les transferts d'argent ne devraient pas changer pour les différents acteurs. Malgré tout, les délais changent, le patient n'est plus celui qui avance l'argent, celui qui prend à sa charge les défauts du système ou ses bugs n'est plus le même, le travail d'intendance comme le fait de contacter la mutuelle change de main. Je suppose que le législateur a jugé ces coûts (prêt d'argent, intendance) suffisamment élevés pour justifier une redistribution plus juste de ceux-ci.

Et si une mutuelle était astreinte à rembourser un peu plus si son remboursement se faisait attendre, et s'il en était de même pour la sécurité sociale... est-ce que les délais de remboursements deviendraient suffisamment courts pour que les deux systèmes (avant et après la loi) soient plus ou moins équivalents ?

Il est probable que des sociétés proposent de faciliter la tâche des médecins afin de gérer plus efficacement le traitement des remboursements. Maintenant que celui-ci sera concentré chez les médecins et non plus dispersé chez les patients, ce marché sera plus accessible.

2015-01-01 Les temps changent

Cette photo est extraite de Bradley Cooper se prend pour Sean Connery dans Vanity Fair.

Il y a tout de même quelques différences : Bradley Cooper regarde la caméra alors que Sean Connery regarde la boule de billard. Il ne porte pas de montre et regarde probablement l'heure sur son portable. Il a une barbe de trois jours alors que Sean Connery est rasé de près. La photo est en couleur et n'a pas d'ombre. La photo a l'air légèrement retouchée. La couleur des boules est différente.

Et dans 40 ans ? Le billard sera sans doute virtuel, comme tout la scène qui sera entièrement reconstituée en 3D et qu'on aura l'impression d'avoir devant soi. L'acteur aura l'air plus jeune au même âge, la chemise sera réfrigérante car il fera plus chaud et que les vêtements seront des objets connectés s'adaptant à la situation du moment. L'acteur sera rasé de près par un robot qui le fera pour lui dans sa salle de bain. Il aura l'oeil à la fois sur les boules et la caméro grâce à des yeux légèrement modifiés pour une réalité augmentée.

2014-10-27 Le traitement des données

Gonzague Van Bervesselès - Le traitement des données

2014-10-26 Quelques outils pour faire des captures vidéo d'écrans

Logiciels (gratuits) :

Articles :

2014-10-24 Programmation Artistique

Je viens de passer la semaine à essayer de comprendre comment faire des choses simplement avec des outils compliqués. C'est comme si je m'étais cassé la tête à essayer de comprendre le manuel de mon réfrigérateur dont je ne sais toujours pas régler la température, le réglage de ma chaîne hifi ou le bouton camouflé qui ouvre mon aspirateur. Il est si discret que j'oublie à chaque fois que ce n'est pas un auto-collant. On perd un temps fou à essayer de comprendre cette forme de raisonnement intuitif qu'un autre a imaginé pour vous. Et comme cet intuitif m'échappe complètement ce soir, j'aimerais me dire que mon frigo fonctionne comme ce livre : Raisonnements divins et que le temps que je passe à essayer de le comprendre n'est pas passé en vain. Heureusement qu'il garde les bières au frais, sinon, je crois que je deviendrais fou.

2014-10-22 De l'horloger au programmeur

Il y a quelques mois, le distributeur à côté de mon bureau était une mécanique bien huilée. On appuie sur un bouton, une longue vis tourne d'un nombre de tours très précis et laisse tomber la marchandise qu'on récupère en bas. Il arrive que la machine se bloque. Il suffit d'ouvrir, de retirer le paquet et de refermer. Elle se bloque rarement. Pour la boisson suivante, elle recommence sans se soucier de ce qui est arrivé à la précédente. La mécanique se dérègle au moindre pépin mais elle a été conçue pour y résister.

La nouvelle machine est tout-à-fait différente. Elle fonctionne avec des capteurs. Elle pousse les boissons jusqu'à ce qu'elle détecte qu'une tombe, elle refuse de passer à la suivante tant qu'elle détecte que la boisson demandée n'a pas été retirée. Ses mouvements ne sont pas réglés au millimètre près, elle réagit par rapport à une séquence d'événements. Tant qu'un événement précis n'a pas été détecté, elle exécute une commande censé le provoquer. Ce mode de fonctionnement est plus celui d'un programmeur que d'un horloger. La machine est plus réactive lorsqu'une boisson a été mal positionnée.

Je ne sais pas laquelle des deux commence le moins d'électricité. C'est difficile à dire comme la seconde a été construite avec des composants plus récents et moins consommateur. Mais je m'attends dans peu de temps à ce que la seconde prépare le café si je lui envoie un SMS et qu'il soit prêt quand j'arrive le chercher.

2014-09-22 Une délicieuse part d'inconnu

Quand papa raconte l'histoire de mon premier ordinateur, il évoque toujours le fait qu'il a vendu le piano. C'était il y a presque 30 ans. Papa n'a jamais été musicien mais je pense qu'il a toujours souhaité qu'on le devienne. On projette toujours un peu ses fantasmes sur ses enfants. Le piano était au milieu du salon pour nous donner envie.

Mon premier ordinateur était un Amstrad 464. J'ai dû l'avoir entre 10 et 12 ans, je ne sais plus. Ca fait loin maintenant. Je l'ai demandé comme cadeau pour mon anniversaire après avoir vu des T07 et MO5 traîner chez des amis. Ce qui me fascine le plus dans cette histoire est qu'à cette époque, l'ordinateur était un objet incongru. Je le désirais sans vraiment savoir ce que je pourrais en faire. J'ai encore l'image en tête. Mais le plus étrange est que mon père non plus.

Quand j'y repense, ce doit être le seul cadeau que j'ai jamais reçu et dont personne à cette époque n'avait une idée précise. Mon père a pris la décision de m'offrir un cadeau qui coûtait très cher et sans savoir si celui-ci finirait comme oeuvre d'art ou contribuerait réellement au développement de son enfant, pas parce qu'il ne savait si l'objet me plairait mais plus parce que l'objet sortait du champ de son monde connu. Je crois que c'est le seul cadeau dont la fonction comportait une grande part d'inconnu.

Aujourd'hui ça me fascine. Sans doute parce que les ordinateurs sont un peu mon métier.

De son point de vue, il ne s'agissait que d'une expérimentation de plus, un prolongement de sa vie d'architecte et d'artiste. Je ne sais pas trop comment interpréter cette phrase. Je sais seulement que je n'ai pas vu de manageurs ou patrons agir comme cela.

2014-09-08 Chercher, essayer, apprendre

On parle beaucoup des nouveaux horaires à l'école. Il n'est pas facile de savoir quoi en penser. Tout au plus, je me dis qu'il y a des sujets plus intéressants et puis qu'un professeur passionné et intéressant est sans doute plus important que l'horaire auquel il officie. Quand je raconte ma scolarité, j'ai souvent tendance à citer les professeurs qui m'ont marqué. Je regardais la vidéo sur TED liée à cet article Histoire : Bill Gates a réussi à changer les programmes scolaires. Je me demandais si cette façon d'aborder l'histoire lui était venue jeune ou si elle était issue d'une forme de recherche pédagogique continue. L'article suivant m'a fait un peu sourire Prof, je suis prêt à être évalué par mes élèves. Je pense que si cela était plus répandu, il n'y aurait plus d'appréhension. L'article suivant fait un peu peur : Pourquoi une petite ville du Tennessee a l'Internet le plus rapide du monde. Je me demande à quoi correspond le prix que je paye pour Internet. Et puis je suis tombé sur cet article : Céline Alvarez, une institutrice révolutionnaire. Je me suis demandé comment les écoles du type Montessori, Freinet, Steiner-Waldorf appréciaient ce genre d'expérience puisqu'apparemment il est possible d'appliquer Montessori à l'école publique. Satisfaction ? Concurrence ? Amusement ? Je suis surpris qu'avec le temps les frontières entre ces différentes pédagogies ne soient pas plus poreuses. Je me suis retrouvé Wanda écouter une histoire à La Maison des Contes et des Histoires. Si seulement les cours de maths pouvaient ressembler à ses histoires, je serais comblé.

2014-09-01 Henri IV

Un jour, j'aurais le temps de regarder tout ça : Henry VI par Thomas Jolly au Festival d'Avignon 2014 - Épisode 1.

2014-08-19 Diversité et optimisation

J'ai passé quelques jours au bord de la mer et j'ai inévitablement mangé des huîtres. Il y a quelques années, ces huîtres d'été étaient laiteuses. Je devais être un des rares à les apprécier car elles ne le sont plus depuis 10 ans. Bien que je les aime moins, il y a 10 ans, il était plus avantageux économiquement de les remplacer par des huîtres non laiteuses : Huîtres en voie d'extinction, La surmortalité des coquillages inquiète les producteurs, Les éleveurs d'huîtres et de moules crient leur désarroi. La nouvelle huître grandit également en deux ans au lieu de quatre pour la diploïde. Mais si son taux de mortalité dépasse les 50% par rapport à celui de l'autre espèce, cet avantage disparaît et c'est bien ce qui est en train de se produire. La nouvelle huître est triploïde et ne peut plus se reproduire seul. La reproduction en écloserie a sans aucun doute réduit la diversité génétique des huîtres et leur capacité à trouver une parade à toute nouvelle agression. Tout s'est passé en dix ans, de quoi garder le souvenir de l'ancienne façon de faire et de retrouver la cause.

Inventer une nouvelle huître n'était sans doute pas la seule façon de contourner le problème de l'huître laiteuse. On aurait peut-être pu réinventer la façon de les manger. Il n'y a finalement qu'une idée qui est restée. C'est peut-être aussi notre façon de fonctionner que nous devrions ajuster : ne pas jeter toutes nos idées pour ne garder que la meilleure. C'est peut-être l'appauvrissement de notre imagination que nous aurions à subir.

2014-07-22 Madame La Borne du Vélib, soyez plus explicite.

J'ai rarement besoin de parler à une borne velib. Sauf ce soir où je pose mon passe navigo sur la borne pour finalement m'apercevoir que le pneu avant est crevé. Je laisse donc le vélo en attendant que le voyant soit vert de nouveau. Quelques minutes plus tard, je reprends un vélo mais le plot me le refuse. Après trois essais, je décide de m'adresser à la borne pour voir les options qu'elle me propose. Elle me dit que mon vélo est parti et que je ne peux pas emprunter de nouveau.

Là, je m'agace un peu. Le vélo est là, je le vois. Je signale donc que je l'ai rendu et que quelqu'un doit vérifier mes dires. Quand ? Je ne sais pas. J'essaye de conctacter quelqu'un ainsi que me le propose la borne. Une barre de complétion se remplit de vert puis une petite croix rouge apparaît. Je me doute que ça ne va pas marcher. Pourquoi ? Là encore, c'est l'inconnu. Bref, on propose de payer un trajet. D'accord, allons-y puisque c'est apparemment ma seule chance de pédaler ce soir. On me propose d'utiliser une carte bancaire (au fond de mon sac) ou mon pass navigo. Je choisis la seconde option... Refusée car j'ai un vélo suspicieux dans mon historique. Je capitule. Les messages d'erreurs brillent plutôt dans l'ellipse. Mais je reconnais, en bon codeur quotidien, que ceux-ci tiennent souvent du premier concert des Rolling Stones que du dernier de la tournée.

Me voilà réduit à prendre le métro. Je vais quand même éviter Madeleine ce soir. Les SDF jouent à cache cache avec les policiers. Ils errent. Leurs chiens comme leurs maîtres ne voient pas la lumière du jour de la journée. Enfin, je le suppose d'après les indices laissés sur le sol. J'aimerais bien comprendre pourquoi cette station semble être un point de rassemblement. Bref, j'ai faim, il est presque minuit et si j'avais eu un vélo, je serais déjà place de clichy et vous n'auriez pas eu à lire ce blog.

Je vais relire Au bonheur des Ogres. Les machines remplacent les guichets mais j'attends celle qui jouera Monsieur Malaussène. Peut-être un jour verra-ton l'application Malaussène pour SmartPhone, pour se passer les nerfs quand les autres vous abreuvent de messages d'erreurs incompréhensibles.

Post scriptum : la remise de mon vélo a été confirmée le lendemain matin. J'ai repris un vélo le soir même bien que j'ai failli retomber dans le même piège que la veille. Le vélo que je convoitais n'avait plus de chaîne mais c'est sans doute ce qui l'a sauvé d'une fin moins glorieuse (9000 Vélib' volés en un an).

2014-07-05 Intermittents, publicité sur internet, Big Data et long tail

Il est difficile d'échapper aux articles traitent de la grève des intermittents du spectacle. Je suis tombé sur ce billet Intermittents : Quand la culture «justifie tous les égoïsmes» qui s'interroge sur le déficit de l'UNEDIC. Selon l'article, le régime des intermittents est responsable d'une partie de ce déficit plus importante (25%) que le nombre d'intermittents rapporté à l'ensemble des travailleurs (3,5%) et ce n'est pas juste. Je ne sais pas si c'est juste ou pas mais on peut relier cela au principe d'une assurance qui est de mutualiser le risque. L'argent dépensé ne l'est que par une minorité de gens. On peut s'interroger sur le sens du mot juste dans ce cas. On pourrait argumenter que le déficit de l'UNEDIC est en grande partie causé par les intermittents depuis déjà plusieurs années. On pourrait répondre que les personnes âgées sont aussi celles qui concentrent une grande partie des dépenses de santé. Si on regarde la situation dans différents pays, on peut se demander si le sens du mot juste ne dépendrait pas du pays dans lequel on le considère. L'auteur conclut en suggérant que les intermittents mutualisent les risques au sein de leur communauté. Mathématiquement parlant, ce n'est pas la plus sûre des solutions car ce serait une population exposée aux mêmes risques. Il en est de même pour toute communauté puisqu'un tel groupe assemble des personnes qui se ressemblent. Il est préférable et plus efficace de mutualiser des risques qui ne sont pas corrélés entre eux. Tout trader vous le dira.


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2014-06-05 Tout est scandale

Un ton scandaleux est toujours plus prompte d'attirer l'attention du lecteur et dès qu'un sujet est éligible, l'article devient le moyen de clouer au pilori l'auteur du forfait. Récemment, une des entreprises à avoir subi les foudres des journalistes est la SNCF : Pour renouveler ses TER, la SNCF commande des rames... trop larges. Victime d'une erreur de communication avec Réseaux ferré de France (RFF), il faudra raboter les certains quais de gare pour laisser passer de nouveaux trains. Même si le montant paraît important, rapporté à la somme totale, il est petit (moins de 1%). Ensuite, il n'est dit à aucun moment que les nouveaux trains sont trop larges. On peut raisonnablement penser qu'aucun voyageur ne se plaindra d'avoir plus d'espace. L'erreur de la SNCF serait simplement de ne pas avoir anticiper ce coût. Ce serait une erreur finalement petite pour un projet qui semble dans l'ensemble réussi.

J'ai récemment écrit au sujet du nouveau logiciel de paie des fonctionnaires qui fut abandonné après un investissement nettement supérieur aux 80 millions dépensés par RFF pour raboter ses quais. L'article n'est pas très précis quant aux raisons qui ont mené à cet échec. Le ministère du Budget arrive même à tourner cela en un demi-échec puisque le projet était risqué. La décision de l'interrompre était la seule sensée. Elle aura permis d'éviter d'investir plus d'argent dans un échec annoncé.

De ces deux erreurs, je retiens qu'on se scandalise de celle qu'on pense comprendre. On s'en moque aisément même si c'est déjà un problème résolu. Pour celle qu'on ne comprend pas, on s'en remet à celui qui l'annonce sans forcément chercher plus loin. Et on se garde bien de commenter. Ca fait partie de ces petites choses qui nous surprennent quand on les apprend (comme Profs sans élèves: mais combien sont-ils au juste?) et dont on ne sait quoi faire.

2014-05-21 Droite poreuse

De récents articles évoque le désamour des jeunes les sciences (La recherche ne fait pas rêver les étudiants en sciences, De la "désaffection" pour les études scientifiques). Les études se placent du point de vue statistique ou économique. On manque de chercheurs et de scientifiques.

C'est aussi souvent une matière qu'on présente comme une torture. Les cancres à l'école sont la plupart du temps mauvais maths d'abord. On oublie qu'il faut être aussi créatif en mathématiques que dans les autres matières. Certes on évolue dans un monde fait d'hypothèses et de théorèmes comme un paysage est fait de vallées et de montagnes. Il arrive de remettre en cause des vérités pour découvrir que notre notion de droite était poreuse . Les devinettes mathématiques s'insèrent dans les séries télévisées (Sherlock Holmes, on en trouve dans les magazines à la même page que les mots croisés (Infinimath).

Une démonstration de mathématiques ne devrait être rien d'autre qu'une histoire. Et on découvre qu'il y a plein de manières de la raconter (Raisonnements divins).

2014-05-11 Evolutions Informatiques

J'écoutais l'émission On n'arrête pas l'éco du 10 mai. L'invité évoquait la formation des informaticiens dans différents pays. Je ne me souviens plus exactement en quels termes il s'est exprimé mais il mettait en avant la formation généraliste et mathématique des ingénieurs français qui leur permettrait d'apprendre plus rapidement de nouvelles techniques. Je me suis rendu compte que je m'appuyais implicitement sur ce bagage le jour où on me demanda d'expliquer ce qu'était le machine learning. Mon premier réflexe fut de partir d'un problème simple tel qu'une régression linéaire et son expression mathémtique. Comprendre voulait dire pour moi s'approprier les concepts mathématiques, passer du linéaire au continu, réduire un problème complexe à un ensemble de problèmes simples qu'on sait résoudre. Lorsqu'il s'agit de maitrîser une nouvelle technique, il me semble plus facile de s'approprier l'idée que d'apprendre à se servir des outils qui la mettent en pratique. Un nouveau langage informatique se résume souvent à une nouvelle syntaxe, un bouquin et quelques exercices.

Il est difficile de dire ce que sera le paysage informatique dans cinq ans. Il faut un à deux ans pour imaginer un nouveau concept et plusieurs années pour le faire mûrir. La page Wikipedia List of Programming Language recense un nombre impressionnant de langages informatiques parmi lesquels on trouve le LSE (syntaxe). C'est un langage informatique à syntaxe française avec lequel l'éducation national a tenté de m'apprendre à programmer. Certains langages sont très aboutis et cherchent à simplifier l'usage qu'on peut en avoir dans un contexte d'expérimentation (Social Network Analysis), d'autres comme Erlang ont été conçus dès le départ pour concevoir des programmes robustes dans un environnement de production. Ils sont en anglais.

Depuis l'avènement du Big Data, les langages fonctionnels sont en vogue. Scala, Clojure, F#, ces langages forcent le développeur à écrire différemment de telle sorte que le programme est plus facilement transposable dans un environnement Map Reduce. Un nouveau langage cherche à exprimer une idée encore plus simplement.


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Xavier Dupré