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2020-08


2020-08-31 Le masque à la télé

Martin Hirsh éait l'invité de C dans l'air aujourd'hui pour présenter son dernier livre, a priori, un journal de bord de l'épidémie. Je ne sais pas trop quoi penser d'un journaliste qui avoue sans doute avec un peu de délectation ne rien connaître à la fonction exponentielle dont il explique pourtant assez bien l'évolution au cours du temps. Il est revenu un peu sur Didier Raoult avec assez de justesse. Je ne comprends toujours pas cette volonté d'imposer le masque partout au lieu d'expliquer comment la contagion s'effectuer et d'en tirer des règles précises qui permettraient de gérer les cas imprévus. Se promener dans une rue peu fréquentée sans masque me paraît moins dangereux que d'assister à une émission de télévision où personne n'apparaît masqué. Les journalistes disent enlever le masque une fois assis autour de la table, je suppose qu'une assistante passe avec un sac plastique afin que les journalistes les jettent. On ne saura pas. Vanessa Paradis étant arrivée sans masque à la table. Il n'y a pas de masque à la télévision. Ce document OÙ JETER LES MASQUES, MOUCHOIRS, LINGETTES ET GANTS ? précise qu'il faut emballer son masque dans un sac plastique et attendre 24h avant de le mettre à la poubelle. Les masques perdent donc en contagiosité. Seraient-ils réutilisables ? C'est la question que je me pose depuis le début. Si j'emballe le masque de lundi dans le sac du lundi, puis-je le remettre sept jours plus tard ? Et d'autres questions encore qui font qu'au cinéma, un siège sur deux est vide tandis que les trains sont bondés. L'intérêt d'avoir un service public est de pouvoir laisser la rentabilité de côté. Je ne sais pas quel est l'enchaînement d'événements qui aboutit à ce type de crise : SNCF : billets remboursés à 300% pour 2500 voyageurs bloqués toute la nuit dans le Sud-Ouest. J'aurais bien aimé avoir la version du contrôleur.

2020-08-21 Dernière interview de Dider Raoult

La dernière interview. Il faut vous laver les mains à chaque fois que vous vous mouchez. A part ça, il énonce quelques faits et quelques hypothèses. Parmi celles-ci, le fait que le confinement n'était pas nécessaire ou qu'il y a eu moins de contaminations parmi les personnes ayant continué à travailler que parmi les personnes confinés. C'est sans doute vrai en moyenne mais les résultats sont sans doute biaisés par l'âge. Les livreurs, les caissières ayant travaillé durant la crise sont souvent jeunes et donc moins sensibles au virus. Les personnes à risque se protègent... Mes hypothèses... Le virus circule parmi ceux qui sont le moins à risque, les jeunes, souvent asymptomatiques. Ils rentrent chez eux et contaminent leur foyer, 4, 5 personnes dont une ou deux personnes à risque.


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2020-08-16 Distanciation sociale dans les champs de betteraves

En quatre ans, personne n'a su ou voulu trouver des solutions pour se passer de machinticide pour les betteraves : Betterave et néonicotinoïdes : faute de solution, «il n'y aura plus de filière sucrière» d'ici 6 mois, affirme Pompili. Peut-être sont-ce les mêmes qui furent les auteurs de ce saccage : Bouches-du-Rhône : une exploitation bio saccagée et polluée par du glyphosate. J'ai découvert par la même occasion que bio ne veut pas dire sans insecticide : Les pesticides de l’agriculture bio : une vérité qui dérange. Il vaudrait mieux aller vérifier dans les champs ce qui est fait ou le faire soi-même finalement. Il y a plusieurs années, je suis tombé sur Les Fermes Miracle, un verger commercial de 5 acres inspiré de la permaculture dans le sud du Québec ce qui m'a inspiré ce petit jeu mathématique : Barrière d’arbres. Tout ça pour dire que la promiscuité favorise les scénarios catastrophes, les épidémies comme le COVID, et si je traduis cela dans un langage agricole, de grands champs de monoculture favorise les scénarios catastophes. Il faudrait réintroduire des haies, découper les grands parcelles pour en faire des lieux où on cultive de tout. Il faudrait pratiquer la distanciation sociale entre betterave, 50 cm entre deux betteraves, et mettre d'autres cultures entre les deux. On peut aussi essayer la betterave masquée, mais ça me paraît plus compliqué.

2020-08-11 Incompréhension

6 jours sous la canicule, une autre sorte de confinement. L'épidémie ne s'en va pas. Le masque dans les rues, puis le confinement à nouveau sans doute. Le réchauffement climatique, les fongicides qui reviennent parce qu'on n'a pas su trouver mieux. Quoiqu'en dise Christiane Lambert, ça reste un poison qu'on déverse dans les champs. On avalerait l’équivalent d’une carte de crédit par semaine. Et sinon, on doit porter le masque dans la rue mais pas dans un amphithéâtre à l'université.

6 jours d'affilé sous la canicule, ce sera 7 l'année prochaine, et 8 celle d'après. En 2030, soit vous achèterez une grosse clim, soit vous demanderez une modification génétique pour supporter le nouveau climat, ou vous rénoverez une cave à Paris pour y séjourner l'été.


Xavier Dupré